Taorian'ny herinandro nanaovana fitakiana tamim-pilaminana tany amin'ireo departemanta Frantsay any Guadelope dia nivadika ho herisetra izany ny alatsinainy lasa teo raha nifandona tamin'ny mpitandro ny filaminana ireo mpanao fihetsiketsehana tany Point-à-Pitre. Toherin'ny mpiasa mantsy ny fitomboan'isa tsy an-kijanona ireo tsy an'asa sy ny fiakaram-bidin'ny zavatra ilaina andavanandro izay afarana avy any Frantsa ny ankamaroany.
Ny vaovao farany, 18 febroary, 8:30 GMT : tanora nitam-piadiana iray nitifitra mpitandro ny filaminana 3, araka ny tatitra nataon'ny mpanao gazety iray ao amin'ny AFP.
Ao amin'ny serasera web Agoravox, Illiouchine, no mitantara ny zavatra hitany tany Guadeloupe tamin'ny faran'ny herinandro sy ny alin'ny alatsinainy taorian'ny herisetra nampalahelo ny teratany Frantsay monina any an-toerana iray :
Temps magnifique ce matin, grand soleil, pas un nuage ni une pique de vent. Le sommet de la Soufrière est parfaitement dégagé. On voit très bien les fumerolles qui s’élèvent droit dans le ciel depuis le plateau du volcan.
La nuit a été chaude en Grande Terre. Les alentours de PAP ont été le siège de scènes de violence : incendies, pillages de magasins. Bien sûr on n’a pas pillé des épiceries : ce sont des magasins d’articles de sport et d’accessoires auto qui ont fait les frais des vols. Nouveaux barrages un peu partout ce matin. Le préfet reste calme mais explique qu’il va continuer à dégager les routes. Pour le moment, Saint Claude a son visage habituel, les magasins sont ouverts, les gens vaquent à leurs occupations
La Guadeloupe en colère (ny fahatezeran'i Gaudeloupe) no azo anambarana ny zava-nisy ny alatsinainy maraina :
Hier matin, de nombreux barrages routiers avaient été érigés par les militants grévistes dans certains points stratégiques.
…les nombreux escadrons de gendarmerie, envoyés sur l'île depuis le début du conflit, ont donc procédé à l'évacuation des barrages. Ce qui devait arriver arriva. Devant la résistance des grévistes, les forces de l'ordre n'ont pas hésité à faire usage de la force. De nombreux manifestants ont été interpellés, une cinquantaine environ, tous seront relâchés dans la journée après une courte garde à vue.
…Ireo miaramila maro avy ao amin'ny zandarimaria, izay nalefa tany amin'ny nosy hatramin'ny nanombohan'ny fifandonana, no nanala ireo saka ireo. Dia niseho tokoa ny tokony hiseho. Nanoloana ny fihenjanan'ireo mpitokona dia voatery nampiasa hery ireto miaramaila. Maro tamin'ireo mpitokona no voasambotra, eo amin'ny 50 eo ho eo, ary novotsorana ny androtr'iny ihany ry zareo rehefa avy notazonina kely fotsiny.
Je déplore cette dégradation de la situation, là où la violence s'exprime c'est que le dialogue a échoué… La faute à qui ? L'Etat? Le collectif? Les patrons? Tout le monde est responsable car ils connaissaient tous l'issue!
Je me réveille péniblement. J'apprends, choquée, que la boutique de la presse (tabac-presse), rare îlot de culture, a été incendiée. Je sens l'angoisse me gagner.
Je me résous à aller au travail, trop consciencieuse ou zélée sûrement.
La direction nous contacte et nous demande de rentrer chez nous, estimant la situation trop tendue.Je m'en vais… Des feux de poubelle émaillent les rues…
Pour la première fois, je me demande où nous allons…
Dia lasa aho…mirehitra ny fanariam-pako eny an-dalana…
Izay aho vao nanontany voalohany teo amin'ny fiainako hoe ho aiza aho…
Nanroatra i Parfait:
Sans justifier tous les évènements, gardons à l'esprit que la société guadeloupéenne n'a que 400 ans d'existence et moins encore pour le peuple guadeloupéen ( abolition de l'esclavage en ?). Nous sommes une société en genèse, combien de tant a-t-il fallu à la France pour arriver à sa situation actuelle?…
Caro ao amin’ ny a comment on a Rue89 no manazava ny fototry ny olana ka nampisy fifanolanana :
La grosse erreur, à mon avis, a été de vouloir régler les barrages de Guyane en décembre (car c’est bien de Guyane que sont partis les premiers mouvements), sans rien faire pour la Guadeloupe et La Martinique, où tout le monde savait que se préparait une grève générale.
Le gouvernement a bien laissé pourrir la situation, alors qu’il connaissait le ras le bol de la population, le chômage qui explose, les produits de première nécessités, importés de métropole, de plus en plus chers etc
Les DOM reçoivent beaucoup d’argent, non seulement de la métropole, mais aussi des fonds européens (ils font partie de l’Europe …), mais cet argent ne sert pas à la population, toujours plus pauvre…
…S’il ne veut pas une explosion de tous les DOM (la Guyane serait prête à repartir dans la grève dès la fin du carnaval, ça bouge aussi à La Réunion), le gouv a intérêt à vite fait trouver comment mettre la main au portemonnaie en favorisant la population et non les patrons. Mais ça, c’est contraire à sa philosophie patronale.